Aujourd'hui, après de nombreuses et répétées tentatives d'arrêter les jeux d'argent, j'ai enfin pris la décision ferme de stopper cette spirale infernale. Ce n'est pas une décision facile à prendre, mais il est temps de dire stop. Rien que cette nuit, j'ai perdu environ 400 euros, et à chaque perte, je ressens un profond malaise. Je me sens comme une personne qui a échoué. À chaque fois que je me dis que je vais "gagner le gros lot", la réalité me rattrape et je perds tout. Même quand je gagne, je n'arrive pas à m'arrêter. J'ai pris donc cette décision, qui je le sais, sera très difficile à tenir car les pensées de jeu hantent mon esprit jour et nuit. Je ne ressens aucune honte à le dire : je suis dépendant des jeux. Chaque fois que je prends mon téléphone ou que je me rends au bureau de tabac, je ne peux m'empêcher de gratter ou de miser. Mes revenus mensuels sont réduits à quasiment la moitié parce que je fais un nombre incalculable d'avances sur mon salaire pour satisfaire ce besoin insatiable de jouer. En refaisant mes comptes, j'ai été abasourdi par les sommes que je dépense chaque année pour ce vice ! C'est vertigineux. J'ai deux enfants, et bientôt un troisième, et je suis fatigué de vivre dans l'ombre de cette addiction alors que je devrais pouvoir profiter de ma vie et de mes proches. Si vous êtes dans la même situation que moi, n'hésitez pas à me rejoindre dans ce combat. Ensemble, nous pouvons dire stop ! La vie est déjà assez dure, et dépenser l'argent que nous avons durement gagné pour des jeux de hasard ne fait qu'aggraver les choses. Nous savons tous très bien que la plupart du temps, nous ne gagnerons rien, ou juste un peu que nous remettrons en jeu, et ainsi le cycle continue. Pour moi, les jeux, c'est fini. Je suis déterminé à me battre et je suis convaincu que je vais réussir. À tous ceux qui traversent cela, je vous encourage, c'est très difficile de même évoquer ces problèmes, mais en parler peut apporter un peu de soulagement. Pendant trop longtemps, j'ai caché ma dépendance à ma femme, mais je ne veux pas la perdre. Je refuse de briser la confiance de ma famille pour satisfaire un caprice autodestructeur. Je fais cela non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes enfants et ma famille qui me tiennent tellement à cœur.

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