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Le casino du groupe Partouche Domaine de Forges à Forges-les-Eaux, en Normandie.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
«C'est un passage obligé afin de basculer vers une nouvelle dynamique. Les rénovations ont transformé les sites, on en attend beaucoup à partir de maintenant», a indiqué Fabrice Paire, président du directoire du groupe. «C'était une année de transition, on a de très beaux outils dont on va tirer parti», a souligné le dirigeant, se disant confiant dans les perspectives du groupe. Partouche «envisage» de distribuer un dividende au titre de cet exercice, «dont le montant et les modalités de versement seront précisés prochainement afin d'être soumis au vote des actionnaires lors de l'assemblée générale du 26 mars», selon le communiqué.
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Côté perspectives, le groupe ouvre ce mardi son premier casino au Bénin, son deuxième en Afrique, au sein du complexe hôtelier Sofitel de Cotonou inauguré en décembre par le groupe Accor. Partouche vient également d'acheter un immeuble de sept niveaux à proximité de la place de l'Étoile à Paris, qui accueillera cette année son siège social ainsi que son club de jeux, aujourd'hui fermé, comme les autres établissements parisiens, depuis le 31 décembre. L'autorisation accordée à ces établissements depuis 2018 aurait dû être prolongée jusqu'à fin 2025 dans le projet de budget. Le texte n'ayant pas abouti avec la censure du gouvernement, les clubs de jeux, qui emploient 1.500 personnes selon la filière, ont dû fermer leurs portes.
«On a l'espoir que le projet de budget soit examiné sous l'œil bienveillant de la CMP (commission mixte paritaire qui se tient jeudi, NDLR), ce qui permettra d'aboutir vite et de rouvrir dans les semaines qui suivront», espère Fabrice Paire. Le transfert du «plus petit club de jeux parisien» vers le nouvel immeuble de Partouche pourra alors se faire, permettant d'agrandir l'établissement mais aussi de «déployer des tournois de poker», a-t-il expliqué. En parallèle, le groupe prévoit de poursuivre les rénovations dans plusieurs de ses établissements plus petits (Contrexéville, Vichy, Cabourg, Calais, La Ciotat, Pornic). «Nous sommes un secteur dynamique qui investit beaucoup, il faut que nos autorités évitent de perturber cet équilibre ou nous fassent participer au dialogue», a souligné le dirigeant.