Il ne s’agissait pas d’une simple panne informatique, comme cela avait été insinué initialement. L’incident était bien plus grave et a été identifié comme une cyberattaque par rançongiciel. Le groupe de casinos Vikings a finalement reconnu la gravité de la situation jeudi 27 avril, soit plus d'une semaine après l'incident qui avait entraîné la fermeture de tous ses établissements, semant ainsi le doute sur la sécurité des données et des systèmes informatiques.

Ces derniers jours, les onze casinos du groupe normand ont finalement rouvert leurs portes "avec un mode adapté à [leurs] possibilités", peut-on lire dans des messages publiés sur leurs différentes pages de réseaux sociaux. Cependant, malgré cette réouverture, le groupe Vikings reste prudent et a communiqué que toutes les précautions possibles seraient mises en place. Leurs promesses incluent la mise en œuvre de mesures rigoureuses pour assurer un retour à la normale au plus vite, bien que des questions subsistent quant à la durabilité de ces systèmes de sécurité en place.

"Aucun vol de données"

L’attaque a été détectée le 19 avril, déclenchant une réponse rapide de la part du personnel informatique. Immédiatement, "le système d’information a été mis à l’arrêt de manière à protéger les données”, explique la société, mettant ainsi en avant la précaution qu'ils ont dû prendre pour éviter des dommages encore plus importants. Ils assurent que l’incident a été limité à un “périmètre restreint". "Des investigations sont en cours pour déterminer l’impact de l’attaque, et à ce stade, aucun vol de données n’a été identifié par les investigations", poursuit-elle, tentant de rassurer les clients et partenaires.

Par ailleurs, le groupe Vikings explique avoir déposé plainte et s'est rapproché de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) ainsi que de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Ces démarches visent à améliorer la sécurité et à comprendre les failles qui ont permis à cette cyberattaque de se produire, tout en cherchant à prévenir de futures incursions malveillantes.