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C’est le jeu le plus prisé sur le marché illégal : le casino en ligne pourrait être légalisé, dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Une mesure qui fait débat, en termes de santé publique, de recettes fiscales, mais aussi d’impacts pour secteur. On vous explique ce qui se cache derrière cette initiative controversée et ses conséquences potentielles sur l'économie locale et nationale.
Les casinos en lignes seraient taxés à hauteur de 55,6 %.
À l’heure de l’examen du projet de loi finances 2025, un amendement déposé par le gouvernement le 19 octobre 2024 suscite la controverse : la légalisation du casino en ligne. Roulette, jeux de dés, black jack… Bien que totalement interdit en France - à l’exception du poker, qui est autorisé au même titre que les paris sportifs - le casino en ligne représente le jeu illégal le plus prisé. Il génère à lui seul presque la moitié de l’offre illicite sur Internet. Les répercussions d'une telle légalisation ne se limiteraient pas simplement à une question de légalité, mais engendreraient également des discussions profondes sur les pratiques de jeu responsable et la sécurité des joueurs.
S’il s’agit d’une demande de l’Association Française du Jeu en Ligne (AFJL) de longue date, les syndicats du secteur s’insurgent quant à cette initiative, tandis que l’ANJ alerte le législateur sur les risques posés par une telle mesure. En effet, plusieurs experts de la santé publique expriment leurs préoccupations face à une possible augmentation des comportements de jeu problématiques, conséquence directe d’un accès plus large aux jeux d'argent en ligne. On vous explique la complexité de cette situation et les différents points de vue qui en émergent.
Pourquoi cet amendement ?
Faire d’une pierre, deux coups : la légalisation du casino en ligne a pour but de contrer le marché illégal qui explose ces dernières années, tout en récupérant de nouvelles recettes pour l’État et éponger la dette. Cette mesure serait une réponse à la montée inquiétante des sites non régulés, qui échappent à toute forme de contrôle. De plus, les recettes fiscales générées pourraient potentiellement soutenir des initiatives de prévention des addictions et des programmes de traitement.
L’Association Française du Jeu en Ligne (AFJL) demandait en effet...
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