casino
Classement des casinos en France
1
casino
Jusqu'à €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
Ne manquez pas cette offre
2
NV Casino
Coffret de bienvenue €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
Ne manquez pas cette offre
slot
Triple Juicy Drops
Triple Juicy Drops
Energy Joker
Energy Joker
Lucky Penny
Lucky Penny
Sun of Egypt 3
Sun of Egypt 3
slots
Gates of Olympus
Gates of Olympus
Big Bass Bonanza
Big Bass Bonanza
Big Money Wheel
Big Money Wheel
Sweet Bonanza
Sweet Bonanza

Autoriser les casinos en ligne pourrait rapporter près d'un milliard d'euros à l'État, mais cet amendement introduit au projet de loi de finances 2025 est finalement retiré... momentanément. Ce sujet, jadis brûlant, divise l'opinion publique. D'un côté, il y a ceux qui voient dans la légalisation des jeux d'argent en ligne une opportunité en or, une manière de remplir les caisses de l'État sans taxer davantage les citoyens. De l'autre, les opposants, qui craignent que cela n'ouvre la voie à une explosion de la dépendance aux jeux et ne mette en péril les établissements physiques déjà en difficulté. En effet, des acteurs majeurs de l'industrie des casinos, qui emploient des milliers de personnes à travers la France, s'inquiètent des répercussions de cette législation sur leur survie.

Publié

Temps de lecture : 2min

La France et Chypre sont les seuls pays de l’UE où les casinos en ligne sont interdits. Photo d'illustration. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
La France et Chypre sont les seuls pays de l’UE où les casinos en ligne sont interdits. Photo d'illustration. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin l’a annoncé dimanche 27 octobre sur Radio J : le projet de légaliser les jeux de casino sur internet - dont la roulette - est suspendu. L’amendement déposé par le gouvernement, il y a un peu plus d’une semaine, prévoyait d’autoriser par ordonnance ces jeux en France, seul pays de l’Union européenne avec Chypre, où ils sont interdits. Ce projet de légalisation aurait fait couler beaucoup d'encre et suscité un débat passionné à son sujet. En effet, cette mesure aurait permis de ramasser un peu d’argent au passage pour les caisses publiques, une nouvelle taxe spécifique qui aurait pu rapporter à l’État environ un milliard d’euros. Malheureusement, pour l’instant, le projet est gelé.

En une semaine, la profession s’est organisée et a vivement réagi dans le secteur des casinos dits "terrestres", les casinos physiques. On en dénombre environ 200 en France, et beaucoup de maires de communes, où sont implantés ces établissements, sont également montés au créneau : tous invoquent les lourdes conséquences sur l’activité et l’emploi. Ils soulignent que l'autorisation des casinos en ligne pourrait, selon eux, entraîner la fermeture du tiers des établissements physiques français et menacerait 15 000 emplois dès la première année. La Fédération Addiction a, elle aussi, tiré le signal d’alarme, car les casinos en ligne sont identifiés comme extrêmement addictifs, un enjeu de santé publique qui ne peut être sous-estimé.

À la question de savoir si le sujet peut être remis sur la table dans l’année, le ministre du Budget répond "on verra". Laurent Saint-Martin reconnaît qu’il faut dialoguer plus, qu'il faut "travailler entre nous", et il admet que les discussions en amont avec la profession ont manqué, il est donc nécessaire de favoriser de la concertation. Ce besoin de dialogue est essentiel pour apaiser les tensions et envisager un avenir où le secteur pourrait évoluer plutôt que de rester figé dans un statu quo peu bénéfique.

Les principaux acteurs concernés prennent acte. La fédération des Casinos de France et l’AFJEL (Association française des jeux en ligne) appellent à imaginer une solution de manière collective. La suite au prochain épisode, car ce dossier n’est pas refermé, et il pourrait rapporter gros à l’État en matière fiscale si un cadre légal est finalement mis en place.