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Les champions de poker se retrouvent en effet sous les projecteurs de la justice américaine. Près de trois mois après l'introduction d'une « class action » visant la société de jeux en ligne Full Tilt Poker, où des figures emblématiques comme Howard Lederer et Christopher « Jesus » Ferguson occupent des sièges au conseil, cette entreprise se voit désormais impliquée dans une affaire retentissante. Le bureau du procureur de New York accuse fermement Full Tilt d'avoir détourné près de 390 millions de dollars, trahissant ainsi la confiance de ses clients. En d'autres termes, le département de la Justice met en lumière le fait que cette société aurait utilisé les fonds provenant des paris à des fins personnelles, enrichissant ses propres administrateurs au détriment des joueurs qui avaient placé leur confiance dans cette plateforme.
« Full Tilt n'était pas une entreprise de poker honnête, mais plutôt une vaste chaîne de Ponzi opérant à l'échelle mondiale. Ils ont escroqué leurs propres joueurs à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars », a déclaré le procureur du Southern District de New York, Preet Bharara, qui est reconnu pour sa lutte acharnée contre la criminalité en col blanc. Cette nouvelle plainte s'ajoute à un amendement d'un recours civil déjà engagé par un groupe de quatre joueurs le 30 juin, qui espèrent récupérer une somme dépassant les 150 millions de dollars. Les allégations du bureau du procureur révèlent que Full Tilt Poker aurait dû restituer près de 390 millions de dollars aux joueurs, dont 150 millions rien qu'aux Etats-Unis, alors qu'elle ne possédait en réalité que 60 millions de dollars sur ses comptes bancaires, illustrant une situation alarmante et scandaleuse.
Plusieurs sociétés dans le collimateur
Par ailleurs, il y a plusieurs mois déjà, comme le rapportaient les « Echos » le 18 avril, la justice américaine avait pris la décision de saisir les domaines et les comptes bancaires associés à cette entreprise, malgré le fait que Full Tilt ait engagé des négociations avec des potentiels acquéreurs européens. Cependant, Full Tilt n'est pas la seule plateforme de paris en ligne à faire l'objet des investigations de la justice américaine ; d'autres sociétés notables telles qu'Absolute Poker et PokerStars.net sont également sous le coup de poursuites judiciaires.
En outre, Full Tilt est déjà soupçonnée d'être impliquée dans des activités de blanchiment d'argent et d'organisation de paris illégaux, ce qui pourrait entraîner la révocation de sa licence au Royaume-Uni. Depuis l'année 2006, les jeux d'argent sur Internet sont formellement interdits aux Etats-Unis, mais de nombreux sites continuent de fonctionner en contournant la législation en vigueur, en ouvrant des comptes bancaires à l'étranger, permettant ainsi aux joueurs, qu'ils soient américains ou d'autres nationalités, de déposer leurs mises sans être inquiétés par la loi. Cette situation met en lumière les failles du système et soulève des questions quant à la régulation du jeu en ligne sur la scène internationale.