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En grève générale illimitée depuis bientôt trois semaines, les employés du casino de Charlevoix ont organisé une manifestation devant le Salon de jeux de Québec jeudi matin. Cette action vise à faire entendre leur voix et à exprimer leur profond mécontentement face à l'absence de progrès tangible dans les négociations avec leur employeur. Les manifestants, qui portent des pancartes colorées et scandent des slogans, soulignent leur volonté de voir des avancées significatives dans leurs revendications.

Depuis un mois et demi, presque deux mois, il n'y a pas d'avancement dans les négociations. On veut que ça bouge puis on veut pouvoir retourner à la table de négociation, déclare Éric Dufour, président de l’Unité générale et de sécurité du casino de Charlevoix, un syndicat affilié à la CSN.

Environ 1700 employés de Jeux en ligne et des casinos de Charlevoix, Montréal, Mont-Tremblant et du Lac-Leamy ont déclenché une grève générale illimitée le 23 juin. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de revendications croissantes pour des conditions de travail et des rémunérations plus justes.

95 grévistes

À l’Hôtel-Casino de Charlevoix, à La Malbaie, ce sont près de 95 syndiqués qui se sont joints à la grève. Parmi eux, on retrouve des agents de sécurité, des caissiers, des préposés aux machines à sous, et ceux en charge de l’entretien ménager et des vestiaires. Ces derniers, ainsi que les employés de la voûte, de la salle de comptage et du service à la clientèle, sont tous touchés par cet arrêt de travail qui perturbe le fonctionnement normal de l’établissement.

Les seuls qui ne sont pas en grève présentement au casino, ce sont les croupiers et le [personnel du] service de restauration, précise Éric Dufour, soulignant l'ampleur de la grève qui touche divers secteurs.

Le casino de Charlevoix et le Manoir Richelieu photographiés au printemps en contre-plongée.

Le casino de Charlevoix (en bas de la photo, à droite) est situé tout juste à côté de l’hôtel Fairmont Le Manoir Richelieu. (Photo d’archives)

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Les syndiqués, unis dans leur lutte, réclament des augmentations salariales qui tiennent compte de la hausse du coût de la vie, basée sur l’indice des prix à la consommation, plus une majoration de 1 $ l’heure. Ils estiment que Loto-Québec, en tant qu'employeur, dispose des ressources nécessaires pour satisfaire leurs demandes tout à fait légitimes.

« Notre part du gâteau »

On bat des records de chiffres d'affaires pratiquement incroyables. Nous croyons qu'il y a beaucoup de nous dans ça et que nous devrions avoir notre part du gâteau, fait valoir M. Dufour avec conviction. Les employés, au cœur même de cette réussite, demandent leur juste reconnaissance.

Notre demande est légitime. L'employeur a les moyens de nous payer, surtout quand on considère que c'est une entreprise extrêmement florissante et prospère.

De son côté, Loto-Québec soutient que le syndicat est excessif dans ses exigences. Selon l'entreprise, les demandes des employés équivalent à des augmentations de salaire de 24 % sur trois ans, ce qui représente plus du double des augmentations accordées à l’ensemble des autres employés de l'organisation au cours de la dernière année.

Rappelons que sept autres conventions collectives touchant des employés de même corps de métier ont été renouvelées dans les casinos en 2022 à la grande satisfaction des parties, soulignait Loto-Québec dans un récent communiqué, qu'il considère comme un argument fort pour soutenir sa position.

Des travailleurs du casino de Lac-Leamy manifestent à l’extérieur de l’établissement.

Les travailleurs des casinos de Montréal, Mont-Tremblant, Charlevoix et du Lac-Leamy (photo) sont en grève générale illimitée depuis le 23 juin. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / David Bates

La société d’État affirme avoir formulé une offre monétaire globale et généreuse. De plus, elle souligne que les salaires des employés des casinos sont déjà nettement au-dessus du marché de référence, à plus de 20 % pour la majorité des corps d’emploi.

Loto-Québec soutient qu’en prenant en compte les primes de soir, de nuit et de week-end, les offres qu’elle a déposées correspondent à des salaires annuels de 67 425 $ pour les agents de sécurité, 65 194 $ pour les premiers cuisiniers, 70 575 $ pour les préposés aux machines à sous, et 57 648 $ pour les préposés à l'entretien ménager.

Conditions compétitives

À ces montants, qui excluent les heures supplémentaires, il convient d'ajouter le fonds de pension et les autres avantages sociaux qui sont offerts. Cela fait partie d'une stratégie visant à attirer et à retenir les talents au sein de cette industrie en pleine expansion.

Les conditions sont encore plus attrayantes et compétitives pour l’ensemble du personnel lorsqu’on considère tous les avantages : la rémunération incitative, les nombreuses primes et le régime de retraite à prestations déterminées, indique Loto-Québec, renforçant ainsi son argument sur la qualité de son offre.

Le logo de Loto-Québec affiché sur la façade illuminée d'un établissement de jeux.

Loto-Québec dit qu'elle offre «de bonnes conditions de travail à tous ses employés». (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin

Un conciliateur a été nommé pour faciliter la reprise et le déroulement des négociations entre les parties. Malheureusement, aucune rencontre n’est encore en cours ni programmée entre le conciliateur et les représentants tant de la direction que des travailleurs. Ce silence soulève des inquiétudes quant à l'issue de ce conflit.

La grève des employés a conduit l’Hôtel-Casino de Charlevoix à réduire ses heures d’ouverture, limitant ainsi les activités de jeu et de divertissement. L’établissement affiche désormais un horaire d'ouverture du jeudi au dimanche, entre 14 h et minuit, ce qui a un impact direct sur les clients et les affaires.

Loto-Québec précise que les Salons de jeux de Québec et Trois-Rivières n’ont pas été affectés par ce conflit de travail et continuent de fonctionner selon leurs horaires habituels. De plus, le site lotoquebec.com demeure accessible pour les clients qui souhaitent jouer en ligne, garantissant ainsi une continuité dans le service malgré la grève.

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